samedi 15 juin 2013

Tolosa

Elle dort encore. Ses cheveux ont désertés son cou mais aussi sa clavicule gauche. J'y déposerai un baiser si j'en avais le talent. Je la regarde dormir, adossé à la fenêtre, cigarette à la bouche. Le bonheur envahit la pièce, se mélant à ce je ne sais quoi d'exceptionnellement beau et convulsif qui s'émane d'elle y compris durant son sommeil.

Lentement, elle se réveille, ouvre délicatement ses yeux dont je cherche immédiatement la présence. Elle s'étire, s'assied en tailleur sur le lit, son visage est embrumé. Elle finit par se lever, se blottit contre la chaleur du radiateur. Son sourire fait naître le mien, son regard empli de malice, ses lèvres s'entrouvrent.

"On va petit-déjeuner ? "

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