jeudi 13 septembre 2012

Lettre à ...

Je suis cette ville qui s'endort dans la symphonie des sirènes. Je suis le vent qui caresse tes jambes nues, cet instant qui transforme l’éphémère en éternité. Je suis le sourire de cet enfant, l'espoir réfugié dans l'innocence. Je suis ce paradis teinté de rouge devant l'enfer blanc. Je suis les lèvres de la femme amoureuse, les gouttes de sang qui peuplent nos rivières. Je suis cette sensibilité à fleur de peau qui ne supporte pas la confrontation au monde. Je suis ces larmes qui coulent le long de tant de joues, cette chanson que l'on fredonne sans comprendre les paroles. Je suis la flamme qui refuse de s'éteindre. Je suis cette guitare qui passe de mains en mains, ces paradis artificiels à la recherche d'un bonheur illusoire. Je suis ce nuage qui s'oppose à la force du vent.



Te souviens tu de moi ?