Je suis cette ville qui s'endort dans la symphonie des sirènes. Je suis
le vent qui caresse tes jambes nues, cet instant qui transforme l’éphémère en éternité. Je suis le sourire de cet enfant, l'espoir
réfugié dans l'innocence. Je suis ce paradis teinté de rouge devant
l'enfer blanc. Je suis les lèvres de la femme amoureuse, les gouttes de
sang qui peuplent nos rivières. Je suis cette sensibilité à fleur de
peau qui ne supporte pas la confrontation au monde. Je suis ces larmes
qui coulent le long de tant de joues, cette chanson que l'on fredonne
sans comprendre les paroles. Je suis la flamme qui refuse de s'éteindre.
Je suis cette guitare qui passe de mains en mains, ces paradis
artificiels à la recherche d'un bonheur illusoire. Je suis ce nuage qui
s'oppose à la force du vent.
Te souviens tu de moi ?
Faut croire qu'il y en a qui se souvienne oué... sinon ils ne traineraient pas ici.
RépondreSupprimerPoster en anonyme ce n'est ni classe ni courageux...
SupprimerOh je n'ai jamais dis que j'étais classe ou courageuse ^^ Et je tente de te suivre de loin... sans avoir d'impact sur ma vie, ça me change pour une fois
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