samedi 23 juin 2012

Banquette arrière d'un taxi aux vitres teintées
Du rimel le long des joues d'une pute cocainée
Du rouge à lévres, des collants déchirés.
J'aimerais rire, pleurer, crier
Juste me sentir exister.
Je lui ordonne de danser,
Ses va et vient désordonnés
Sur mon corps anesthésié
N'ont pas l'effet escompté.
Ma main caresse ses cheveux, désabusée.
Par la vitre j'aperçois la pluie m'accabler.
Dans une navrante banalité
Je lui sors quelques billets
Comme une éphémère sérénité.
La nuit finit toujours pas triompher

Interdiction de fumer

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